Tournoi d’éloquence

Le Tournoi d’éloquence 2013 s’est achevé ce samedi 9 mars un peu avant une heure du matin, et notre représentant, Barnabé Piret (5B) s’est classé 6e. Il avait rédigé son texte dans l’après-midi, après avoir découvert, aux alentours de 14h, les deux sujets proposés par le jury :

  1. « Quand on promène son chien, on est au bout de la laisse » (Serge GAINSBOURG)
  2. « L’égalité entre les hommes est une règle qui ne compte que des exceptions » (Ernest JAUBERT)

     

Question subsidiaire: Séparatisme, confédéralisme, élections de 2014, blocage des institutions du pays, Bart de Wever, NVA, 541 jours sans gouvernement, pour ou contre la royauté, remaniement communautaire, … Que pensez-vous du rôle des médias dans les difficultés communautaires de notre pays ?

Barnabé a eu la lourde tâche de clôturer la soirée, c’est donc sur le coup de 23h25 qu’il s’est présenté devant nous. Il avait choisi de se présenter en vers, s’imposant même une contrainte formelle supplémentaire : la forme poétique fixe qu’est la ballade. Les plus anciens se rappelleront que la cinquième, c’est l’ancienne « poésie »… Comme quoi, même la forme le présentait !

Il a ensuite proposé un aperçu historique de l’enseignement secondaire à Spa et des grandes dates qui ont jalonné l’histoire de notre bon (très) vieux Athénée, avec quelques références d’histoire de l’art (on ne se refait pas !). Force est de constater qu’une nouvelle fois, il fut l’un des seuls (sinon le seul) à respecter les consignes de temps imposées par l’organisateur…

Il a ensuite développé le premier sujet, nous proposant un portrait très humoristique d’une famille type avec « bouillies de chromosomes qui leur ressemblent » (comprenez, leurs enfants) et chien « appelé Rex, par originalité », pour mettre en lumière l’image parfaite que l’on se fait tant que l’on n’en a pas, et le tableau de famille réel (où l’on se demande qui est vraiment le chef de famille).

Il a ensuite stigmatisé l’habitude humaine de s’enfermer dans le rêve et le virtuel. Il propose quant à lui de positiver, même si la vie n’est pas toujours aussi rose qu’on le voudrait, nous rappelant que le bonheur est à trouver en soi, pas systématiquement loin devant soi.

Il s’est également offert le luxe, dans son discours, de disperser avec poésie des références à l’auteur de la citation (« Comme un boomerang », café « La Javanaise », « les p’tits trous »…) et à Amélie Nothomb (figure récurrente de ses trois prestations).

Remercions les supporters (notamment Astrid), en particulier nos anciens rhétos, dont la présence a été plus qu’appréciée. Citons : Valérie, Carine, Cécile, Laura, Martin et Aurélien. Et bien entendu, les courageux professeurs qui ont soutenu nos élèves tout au long de l’aventure, et qui ont débattu avec passion (mais pas toujours consensus) à la suite des diverses prestations. Merci Mmes Huet et Gohy, et bien sûr M. Henrotay !

P. Fassin (professeur de français)

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