Cérémonie du 11.11.2012

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Athénée Royal et Ecole d’Hôtellerie de Spa

Cérémonie du 11 novembre 2012.

Discours prononcés par les élèves.

Discours liminaire de Madame la Préfète

Mesdames,

Messieurs,

En ce 09 novembre, je suis très heureuse de vous accueillir au sein de l’AREH de Spa afin de rendre hommage à ceux qui sont tombés sous les balles ennemies pour défendre notre liberté.

Cette cérémonie me tient particulièrement à cœur car la liberté, cette liberté qui m’est chère est trop souvent galvaudée, considérée comme normale, logique, naturelle par bon nombre de citoyens.

Je dois vous avouer que j’ai la chance, la grande chance d’avoir toujours ma grand-mère auprès de moi et si elle n’a pas connu la guerre 14-18, elle a malheureusement vécu la seconde guerre mondiale. Quand elle me raconte sa vie entre 20 et 25 ans, elle me parle surtout des risques qu’elle prenait pour trouver des pommes de terre, des risques qu’elle prenait pour cacher le cochon dans la ferme familiale, elle me raconte les risques qu’elle prenait pour cacher un allié, des risques qu’elle prenait pour essayer d’avoir un peu de liberté.

Ma grand-mère est aussi là pour me rappeler que l’être humain oublie très vite les leçons de l’histoire, que l’être humain oublie trop vite les épreuves qu’il a fallu surmonter pour retrouver une liberté bafouée par des idéologies barbares.

Je n’ai pas l’habitude de parler politique au sein de l’établissement mais quand la télévision a diffusé l’avènement d’un futur bourgmestre anversois, ma grand-mère n’a pu s’empêcher de me dire : « Louke m’fèye, ils n’ont todi rin compris » et de fait, qui n’a pas eu l’impression de revivre des moments dramatiques de notre histoire en entendant un discours agressif et en voyant déambuler un élu triomphateur prendre possession d’une maison communale….qu’il ne possédait pas encore.

Oublier l’histoire, c’est recommencer les mêmes erreurs. Notre histoire est truffée de moments sombres. Souvenons-nous que des femmes et des hommes sont morts pour nous permettre de prendre la parole librement aujourd’hui. Rappelons-nous que ces femmes et ces hommes se sont unis pour sauver notre pays. C’est unis qu’ils ont défendu les valeurs démocratiques de notre Belgique.

Nos jeunes ont besoin de connaitre l’histoire pour comprendre la chance qu’ils ont de choisir leurs études, leur métier, leur vie…Nous devons leur rappeler que des hommes sont morts pour eux, que vous vous êtes battus pour eux et que d’autres se battent encore dans d’autres pays pour que d’autres populations gouttent à la liberté.

Le passé doit nous aider à construire un présent encore meilleur. Le rôle d’un établissement scolaire est d’aider les jeunes à se souvenir pour construire leur futur. C’est pourquoi cette année encore, des élèves du fondamental vont vous présenter quelques textes qu’ils ont rédigés ou sur lesquels ils ont réfléchi. Ensuite ce sont les rhétoriciens qui prendront la parole. Nos jeunes, aidés de leurs professeurs, ont pris du temps, ont pris de leur temps pour réfléchir sur le passé, ont pris le temps de réfléchir sur le présent et sur le futur qu’ils souhaitent. Je vais dès lors leur céder la place et vous laisser écouter leurs productions.

Textes des élèves du fondamental

Mesdames, Messieurs,

Nous sommes encore de jeunes enfants, des élèves de 5ème primaire et nous sommes fiers de partager quelques moments avec vous.

Avec nos mots, nos questions, nos craintes, nos peurs, nos angoisses, nous avons voulu nous exprimer.

La date du 11 novembre, c’est chouette, trop cool. Un jour férié ?, un jour de congé, disent les écoliers. Mais au-delà du jour de congé, cette date commémore la fin d’un évènement terrible : la Première Guerre mondiale, celle qui s’est déroulée entre 1914 et 1918. C’est loin, c’est vrai. Mais cette guerre fait partie de l’histoire, de nos racines. Il est donc important que nous comprenions la valeur de cette date. Beaucoup de questions nous viennent à l’esprit.

Pourquoi la guerre ? Pourquoi la misère ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant de violence ? Pourquoi dénoncer ? Pourquoi se haïr ?

Tous pensaient se battre pour la paix dans une guerre qui serait la dernière : »la der des der », comme ils disaient. Ils se sont battus pour que l’avenir soit plus beau pour leurs enfants, leurs petits-enfants et leurs arrière- petits-enfants. Nous n’avons pas le droit de les oublier.

Le 11 novembre doit rester une date inoubliable, le 11 novembre restera un jour de souvenir. Le souvenir de ne jamais oublier.

La guerre ne vaut pas la peine de perdre toutes ces vies. Nous ne voulons plus que cela arrive !

Nous allons vous lire une poésie « Dites-moi un peu grand-père » qui est un extrait du journal « Le prisonnier de guerre ».

DITES-MOI UN PEU GRAND-PERE.

Dites-moi un peu Grand-Père, dit le petit gamin

Pourquoi aujourd’hui après la messe, là, devant le monument

Tout le monde s’est rassemblé et pendant un moment

Personne n’a plus rien dit, comme à un enterrement.

Dites-moi un peu Grand-Père, ce n’est pourtant qu’une pierre

Au milieu d’un jardin, ne serait-ce qu’en menhir.

Les gens avaient l’air triste, même pas un p’tit sourire

J’ai même vu des lèvres trembler, comme pour une prière.

Dites-moi un peu Grand-Père, il y a des noms tracés

Il y a déjà longtemps, ils se sont presque effacés

Il y a deux vieux hommes, qui avaient l’air tracassés

Qui ont apporté des fleurs comme sur des trépassés

Dites-moi un peu Grand-Père, je ne comprends vraiment pas

Pour moi c’est difficile de comprendre tous ces gens

Mais toi qui as fort leur âge, tu m’expliqueras sûrement

Que s’est-il donc passé, c’est, je pense de ton temps.

Dites-moi un peu Grand-Père ?

Assieds-toi ici près de moi

Ah oui…mon petit gamin, tomber face à l’ennemi

Cela l’aurais-tu oublié, cela tu ne me l’as pas dit

Et pourtant ça dit toute une histoire d’insoumis.

Dites-moi un peu Grand-Père ?

Mais ce serait trop long

Et pour résumer tout, je ne dirai que quelques noms

La Lys ou bien l’Yser, Loncin ou Tancrémont

Tous les camps d’prisonniers ou d’extermination.

Dites-moi un peu Grand-Père, pourquoi sur la grand’pierre

Il y a des noms inscrits qu’on ne saurait même plus lire?

Ce sont ceux de nos enfants qui sont morts en martyrs

Pour défendre le pays et libérer nos terres.

Dites-moi un peu Grand-Père… que fais-tu donc com’grimace ?

Tu ne m’écoutes même plus, tu n’fais plus attention

Mais… tu as l’air tout drôle j’arrête mes questions

Grand-Père… mais… tu pleures ; essuie donc ton menton

Alphonse MEURISE

1994

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Discours de Ina MONVILLE (6A)

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Nous sommes le onze novembre 2012.

Il y a 94 ans dans la forêt de Compiègne, Les généraux alliés et allemands signaient l’armistice. La guerre allait enfin se terminer, cet armistice mettait fin à quatre années de guerre barbares, démesurées, ce sont les alliés qui l’emportèrent, à quel prix ? 10 millions de morts et des millions d’invalides, de mutilés.

Schopenhauer disait : « L’Histoire est pour un Peuple ce que la Conscience est pour un Homme. Un Peuple qui oublie son histoire est comme un Homme qui perd sa conscience »

C’est pourquoi en ce jour, je pense qu’il est essentiel de recentrer mon discours sur le devoir de mémoire. Aucun peuple ne doit oublier son histoire, cette histoire qui le magnifie, cette histoire qui lui fait honte, cette histoire qui l’a érigé.

Replongeons-nous dans ce début de XXème siècle plutôt mouvementé, le début du XXème siècle est caractérisé par une expansion territoriale, il faut assurer l’industrie par la recherche de main d’œuvre et de matière première bon-marché, toutes les grandes puissances d’Europe ne tarderont pas à ressentir un sentiment d’insécurité. Les nationalismes sont à leur paroxysme, les guerres balkanique n’arrangeront pas la situation que du contraire… L’exacerbation des nationalismes entrainera la formation de deux alliances.. Après tout s’enchainera très vite…L’assassinat de François Ferdinand de Habsbourg jettera l’Europe dans la guerre. Courte et de mouvement pensaient les dirigeants politiques. Le temps démontra qu’elle fût longue et d’usure, l’année 1917 est le tournant de cette guerre qui met l’Europe à feu et à sang : les soldats américains se battent à côtés des alliés , l’arrivée de la première puissance mondiale permettra la victoire sur quelques batailles … L’Allemagne abandonnée demande l’armistice au plus vite. L’armistice stoppe les combats, mais il fallait établir des traités de paix, ce n’est pas moins de 5 traités qui seront signés à Paris en 1919, le plus important est sans doute celui de Versailles qui est synonyme de revanche chez les Français et considéré comme un «  diktat » par les Allemands. Malgré ses traités de paix l’Europe affaiblie peine à se remettre de ses blessures. L’économie a pris un sacré coup, et lorsqu’elle commençait à peine à remonter la pente, le crash boursier qui sévit en 1929 venait encore une fois mettre l’Europe en péril . Et de là se produisit le même schéma qu’en 1914. Deux hommes profitèrent du sentiment d’insécurité et de la crise économique pour imposer leurs idées, deux totalitarismes virent le jour, d’un côté le fascisme italien avec Mussolini, de l’autre côté la doctrine raciste d’Hitler.

La crise additionnée de cette montée de fascismes provoqua une guerre encore plus grave que la première, on dénombre entre 40 et 60 millions de victimes, dont plusieurs millions d’innocents morts dans les camps de concentration et d’extermination nazis.

Ces deux guerres laissent des stigmates qui marqueront l’Europe pendant de longues années encore, même si depuis 1945 la situation en Europe est porteuse d’espoir et confirme la victoire de la démocratie sur le totalitarisme.

Je voudrais remercier tous ceux qui ont lutté, qui se sont battus pour la démocratie, pour que nous puissions grandir dans un monde où règne un climat de paix. Grâce à tous ces gens, nous sommes libres. Nous avons des droits mais également des devoirs à commencer par celui de ne jamais reproduire les erreurs du passé. C’est pourquoi je crois qu’il est essentiel de rappeler qu’à travers l’Europe en 2012 des dizaines de pays ont au sein de leur parlement, de leur gouvernement des gens qui s’affirment d’extrême-droite, des eurosceptiques, des islamophobes …Je pense qu’il est temps d’arrêter de se méfier des uns des autres, de croire à l’implosion de l’Europe parce qu’un pays n’a pas fait comme les autres, de ne pas respecter certaines religions, certaines cultures, de croire tout ce que les médias nous disent , d’avoir peur parce qu’on nous dit d’avoir peur … Luttons ensemble contre tout ça , luttons pour qu’il n’y ait plus jamais de conflits , plus jamais de malentendus. En faisant preuve d’esprit critique, de tolérance et en n’oubliant pas notre passé, je suis certaine que nous pouvons construire notre avenir sur des bases solides.

Discours de Fanny COURBE (6B)

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Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, en vos titres et qualités,

Aujourd’hui, nous fêtons l’armistice du 11 novembre 1918. Il y a 94 ans de cela, des hommes se sont réunis pour mettre un terme à une guerre qui endeuillait le monde depuis quatre ans. Cet armistice est apparu aux yeux de tous comme une promesse de paix et d’entente. Mais cette illusion fut de courte durée. Le premier septembre 1939, soit 21 ans plus tard, la seconde guerre mondiale était déclarée, détruisant les espoirs de tout un peuple, le peuple humain. Il s’en suivit cinq années de souffrance, de peur, de mort, … d’horreur. Cette seconde guerre mondiale différait de la première par de nombreux aspects et pourtant elle lui ressemblait beaucoup. L’ambition, la folie de quelques hommes avaient plongé le monde dans une ère de chaos et de détresse. Puis, le 8 mai 1945, un nouvel armistice est signé. Et, avec la fin de la guerre, le monde découvre une des plus grandes démonstrations de la cruauté dont l’homme est capable: l’univers concentrationnaire. Des voix s’élevèrent alors de partout pour s’exclamer: « Plus jamais ça! ». Combien de temps faudra-t-il pour briser cette promesse comme nous avons brisé celle faite au monde en 1918?

Mais ne l’avons-nous pas déjà brisée? Des conflits déchirent encore le monde; la discrimination, le racisme existent toujours et des camps de concentration ont réapparu.

L’Homme est un mauvais élève, il n’apprend pas de ses erreurs passées. Nous n’avons rien retenu de la première guerre mondiale, si ce n’est la haine envers nos voisins. La seconde guerre mondiale ne nous a rien appris non plus: nous continuons la course aux armements. Certains diront: c’est pour nous protéger. Mais nous protéger de qui? De nous-mêmes. Nous nous armons pour nous protéger de ceux qui s’arment pour nous attaquer. Et ceux qui s’arment pour nous attaquer sont des hommes, comme nous. Donc, nous nous armons pour nous protéger de nous-mêmes.

Dans ce monde de violence, il n’y a pas qu’un coupable. Car s’il n’y avait qu’une personne, une seule sur 7 milliards, qui désirait le pouvoir et la guerre, ne serions-nous pas assez nombreux pour l’arrêter? Non, il n’y a pas qu’un partisan de la guerre. Et même si ceux qui la veulent sont peu nombreux, ce sont eux qu’on entend le plus car certains d’entre eux nous dirigent, sont au pouvoir. Et qui les a mis à notre tête? C’est nous, c’est notre société. Ce ne sont pas seulement les chefs d’Etat des pays en guerre qui sont responsables mais nous tous. Que nous soyons directement concernés par le conflit ou pas, nous sommes TOUS responsables. Responsables de fermer les yeux, laisser faire, ne pas se sentir concernés, ne pas s’en occuper, approuver!

Des conflits, des guerres continuent de déchirer le monde. Des enfants, des femmes, des hommes, des jeunes et des moins jeunes meurent chaque jour à cause de l’ambition de quelques hommes. Nous investissons nos connaissances, nos moyens dans divers domaines que je considère, pour ma part, comme inutiles, ou du moins, pas assez importants pour qu’on les favorise au détriment d’autres comme l’accès à l’eau potable, à l’alimentation ou la lutte contre la pauvreté. L’armement fait partie de ces domaines. Désormais, avec les moyens actuels, nous serions capables de nous détruire complètement. Et pourtant, nous continuons à chercher des armes plus performantes, plus meurtrières. Si, au lieu de chercher des moyens plus efficaces pour nous entretuer, nous mettions toutes nos ressources au service de la société, nous pourrions améliorer le monde dans lequel nous vivons, améliorer nos conditions de vie, et ainsi tenir la promesse faite au monde en 1918 et répétée en 1945.

Merci.

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Discours de Marie DUJARDIN (6A)

Mesdames, Messieurs,

Les événements qui nous réunissent ce jour ont eu lieu il y a nonante-quatre ans. C’est donc plus qu’une vie qui nous sépare aujourd’hui de ce jour d’automne où fut signé l’armistice qui marqua la fin des combats de la Première Guerre mondiale, premier conflit international d’envergure planétaire. Une guerre meurtrière qui laissait derrière elle neuf millions de morts, presqu’autant d’invalides, des familles dévastées et des villes détruites. Ils étaient loin les jeunes hommes enthousiastes, prêts à se battre pour leur patrie avec l’insouciance de la jeunesse. Ne revinrent du front que des cadavres ou des hommes marqués à vie.

Ce récit nous le tenons tous de l’un ou l’autre de nos grands-parents, qui lui-même se l’était fait narrer. Actuellement, il n’existe plus aucun survivant de la Grande Guerre. Plus personne ne pourra désormais témoigner avec la ferveur de celui qui a vécu les évènements, avec cette conviction de la nécessité de transmettre. La génération de nos parents représente la dernière à avoir entendu le récit de cette guerre par ceux qui l’ont vécue.

Que signifiera-t-elle dans cinquante ans ? Ce jour sera-t-il relégué comme une simple journée de congé pour les élèves, sans que plus personne ne se soucie de ce qu’il représente ?

De plus en plus, une question intrigante se pose : Faut-il encore commémorer ?

Commémorer, c’est faire de l’éducation civique. Comme le disait Wiston Churchill «  Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre. »

Pour tirer des leçons du passé, il est d’abord impératif de le connaître.

L’Histoire se répète et les mêmes causes entraînent les mêmes effets. Au fil du temps, les hommes ont montré une capacité innée à réitérer leurs erreurs. Si on regarde en arrière, il saute aux yeux que notre parcours est constellé de conflits, de tueries, de génocides. La Grande Guerre a certes, été une victoire mais aussi un immense échec qui a débouché sur un nouveau carnage, plus abominable encore. La seconde Guerre Mondiale,  le génocide au Rwanda, la guerre Iran-Irak… La liste est bien trop longue pour être ici développée.

Les années passent, la société se développe et évolue. Les jeunes gens représentent l’avenir et le monde de demain sera façonné à leur image. C’est pourquoi il est primordial de les sensibiliser, de leur refléter les dimensions désastreuses de la guerre.

Les leçons que nous tirons de la Première Guerre mondiale représentent une source substantielle d’information et d’inspiration pour la promotion de la paix.

Cela permet de montrer ce que des citoyens ont pu faire pour conserver leurs institutions, leurs traditions, leur législation. L’histoire d’un pays, c’est le ciment de son unité. Si nous n’avions pas un passé en commun nous ne serions rien de plus que des électrons libres dont le noyau n’existe plus.

Le 11 Novembre, enfin, c’est le souvenir de l’immense douleur de nos arrière-grands-parents qu’on a envoyés par milliers conquérir des bouts de collines, des morceaux de paysages calcinés, des lopins de terre ravagés.

Et c’est au nom de l’homme, de tous les hommes, qu’il s’agit d’en garder la mémoire. Et chaque année, un jour n’est pas de trop pour faire vivre un souvenir tel que celui-là.

Discours de Justine MONVILLE (6A)

Mesdames et Messieurs, en vos titres et fonctions,

Nous voici réunis aujourd’hui pour commémorer la signature de l’armistice de la 1ère Guerre Mondiale, guerre qui ne fut malheureusement pas la « Der des ders » comme on le prévoyait à l’époque.

Une guerre qui obligea, malgré sa neutralité, notre pays à combattre aux côtés des Alliés, puisque l’Empire Allemand est venu en piétiner le sol.

Mais nous ne sommes pas ici pour évoquer une probable vengeance à venir.

Si nous sommes ici, c’est justement pour nous souvenir de l’absurdité de cette triste et sombre période de l’Histoire.

Des milliers de familles ont été détruites, trop de vies ont été sacrifiées pour permettre à notre pays de garder son indépendance.

L’horreur des champs de bataille, nos soldats plongés dans la boue, supportant le froid et ayant à chaque instant la peur au ventre n’a été que trop de fois racontée par divers auteurs.

Aujourd’hui, notre devoir est de ne pas oublier ce pour quoi ils se sont battus. Nous leur devons de ne pas commettre les mêmes erreurs.

J’évoque donc l’importance du souvenir.

Le souvenir d’une Nation qui a affronté ensemble cette terrible page de notre Histoire.

A l’heure où notre pays vit des troubles politiques qui ne doivent surtout pas être pris à la légère, cette solidarité doit demeurer dans les esprits de chacun et ainsi, espérons-le, traverser le temps.

N’oublions pas nos soldats, nous leur devons notre liberté et bien plus encore.

Merci à eux.

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